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5 mai contre les attaques transphobes

Nous relayons l’appel à mobilisation du dimanche 5 mai en réponse aux attaques contre les droits trans et reproductifs : à Caen, à 13h, Tour Leroy.

Depuis plusieurs semaines, les personnes trans sont devenues les cibles de partis de droite et d’extrême-droite, de médias et de maisons d’éditions aux accointances fascistes. Il s’agit de focaliser l’attention sur un ennemi intérieur, un bouc-émissaire responsable de tous les maux, après le soi-disant « wokisme », ce serait désormais le « transgenrisme » qui mettrait en danger le modèle familial patriarcal et violent traditionnel.

On reconnaît là, non seulement une manière de camoufler les responsabilités politiques de la l’augmentation manifeste de la précarité en France mais aussi de tendre la main aux partis fascistes européens dans un contexte électoral plus qu’inquiétant.

Ne laissons pas les personnes trans seules face à ces offensives ignobles et construisons un front féministe antifasciste solide et solidaire.

1er Mai : Exproprions, reprenons, décidons de notre futur

Macron annonce 20 milliards d’économies, quand les entreprises du CAC 40 annoncent un total de 153 milliards d’euros de bénéfices ! Mais ces richesses, ce sont les travailleuses et les travailleurs qui les produisent. Ne laissons-plus les capitalistes façonner la société.

Chaque jour le gouvernement annonce une nouvelle mesure contre les salarié·es, les retraité·es, les privé·es d’emploi… Chaque jour les services publics subissent l’austérité et la dégradation des moyens. C’est devenu une méthode brutale de gouvernance : attaquer tous les jours pour laisser l’adversaire KO, noyé sous les annonces.

Par exemple la réforme du chômage prévue par Attal touchera en particulier les femmes, les appauvrissant encore plus. En effet, les pistes envisagées visent les personnes à temps partiel (30% des femmes), ayant des bas salaires (à 80 % des femmes) et des emplois précaires (à 60% des femmes), soit trois caractéristiques des métiers féminisés, regroupant 70% des travailleuses.

Des dividendes multipliés par 5

Et pourtant la France regorge d’argent comme jamais ! C’est le troisième pays en nombre de millionnaires. Le milliardaire le plus riche du monde est français (Bernard Arnault, de LVMH) et la plus riche est française aussi (Françoise Bettencourt, de L’Oréal). En 2003 les actionnaires des entreprises du CAC 40 touchaient 21 milliards de dividendes ; en 2023 c’était 97 milliards ! Vos salaires ont-ils été multipliés par 5 en vingt ans ?

En 2023 encore, le gouvernement a transféré aux patrons 160 milliards d’euros d’argent public sans contrôle ni contrepartie, auxquels il faut ajouter les millions distribués par les collectivités territoriales. Il y a tellement d’argent à taxer pour une meilleure répartition des richesses produites par les travailleurs et travailleuses qu’on ne sait plus par quel coffre-fort commencer !

Les associations et ONG comme Attac, Oxfam, Alliance écologique et sociale, Fondation Emmaüs… dévoilent régulièrement l’ampleur grandissante du fossé entre riches et pauvres et proposent diverses taxes sur les mégarichesses. Leurs pétitions sont utiles pour faire connaître ces chiffres. Mais elles sont insuffisantes pour gagner. Les partis de gauche citent ces chiffres dans leurs programmes électoraux… Mais une fois au pouvoir, ils sont condamnés à gérer le capitalisme « comme d’habitude ». Quant aux Le Pen et Bardella, tous leurs votes au Parlement démentent leurs prétendues préoccupations sociales.

Renforcer les rangs et la combativité

C’est donc sur nos propres forces de salarié·es qu’il faut compter pour gagner et faire payer vraiment les patrons. Sur nos syndicats dont il faut renforcer les rangs et la combativité. Sur la grève qui seule paralyse le système capitaliste et ouvre un rapport de force permettant de gagner.

Cela permettra de poser la question fondamentale : celle de la propriété capitaliste des moyens de production et d’échange. Qui possède ? Donc qui décide de notre futur ? Qui façonne l’économie et la société pour son profit ? Tant qu’on n’aura pas remis en cause radicalement la propriété capitaliste des moyens de production et d’échange, on n’avancera pas d’un iota.

Contre le capitalisme, pour l’autogestion socialiste

⚫🟣MANIF 1er MAI ! ⚫🔴 10h30 Place St-Pierre !

Retour sur la manifestation antifasciste unitaire à St Brieuc

Nous étions 2000 à manifester dans les rues de St Brieuc ce dimanche 21 avril !

Cette mobilisation fût l’occasion de réaffirmer notre détermination et notre unité face aux gesticulations de l’extrême droite et des groupuscules néo-fascistes en Bretagne.

Pour l’occasion, nous avons été nombreux/ses à animer un dynamique cortège UCL du grand ouest dans une ambiance chaleureuse et festive.

RDV le 11 mai à partir de 14h au village antifasciste place du panthéon contre le C9M.

Face aux crises causées par le capitalisme, l’extrême droite n’est pas une solution : c’est le problème !

BZH ENEPFASKOUR

Ce 21 avril 2024, une mobilisation large et unitaire est appelée à Saint Brieuc pour contrer la montée du fascisme, faisant écho à une recrudescence de l’implantation des réactionnaires dans une région qui semblait jusque là préservée.

Depuis plusieurs années maintenant, les agressions et actes fascistes s’accumulent en Bretagne.

Un bilan inquiétant…

Même si le devant de la scène a été occupé par les événements de Callac, où des militants d’extrême droite se sont mobilisés contre l’ouverture d’un centre d’accueil pour demandeur-ses d’asile, cela n’a été que la partie la plus visible d’une recrudescence importante dans cette région. Agressions de militant·es, émergence de groupuscules néo­nazis ou faisant l’apologie d’une «  identité bretonne  » fantasmée, attaques LGBTQIphobes, journal­istes menacé·es, la liste est longue et révélatrice d’un mouvement inquiétant, qui touche une région historiquement éloignée des votes RN et qui semblait jusque là préservée de la frange la plus radicale de l’extrême droite.

Pour autant, il serait trompeur de parler d’une totale nouveauté. Déjà dans les années 2000, le parti ADSAV, se définissant de droite nationaliste, tentait de s’approprier l’espace public en mêlant indépendantisme breton et islamophobie. Même si ce groupe a été dissous, d’autres ont émergé, et peuvent compter sur des outils de propagande à l’instar de Breizh Info, un média d’extrême droite assumée. Plus récemment, on a pu assister à la création du groupe « An Tour Tan » à Vannes ou encore de celui « l’Oriflamme » à Rennes, qui ne se contentent pas ­d’être actifs sur les réseaux sociaux, et multiplient les actions et attaques ciblées.

… qui appelle une réponse forte, unitaire et solidaire 

À Saint-Brieuc, un  front commun antifasciste » s’est créé en réaction aux nombreuses attaques, et appelle ce 21 avril à une large manifestation. Cette date n’est pas anodine, puisqu’elle a été choisie d’une part en écho à la mobilisation de 2002 contre la première arrivée au second tour du FN aux élections présidentielles, mais aussi en relai de la marche contre l’islamophobie et le racisme organisée le même jour à Paris. 

Cet appel, auquel s’associent les groupes UCL de l’Ouest, revêt plusieurs objectifs. Tout d’abord, organiser une manifestation massive à l’échelle régionale a une portée symbolique forte, d’autant que la liste des signataires a été ouverte, outre aux collectifs et organisations politiques et syndicales, aux commerçant·es ou encore aux asso­ciations locales.

Mais cela permet aussi de mettre en lien tous·tes celles et ceux qui, à leur échelle, tentent de lutter contre les idées racistes, sexistes et xénophobes. De nombreux groupes antifascistes se sont montés récemment, des débats et formations se multiplient également dans l’espace public, dans les syndicats et les lieux militants, permettant d’espérer une réponse la plus large et unitaire ­possible.

1er avril : Un logement digne pour tous et toutes

Prix des loyers, flambée de l’immobilier, spéculation, expulsions, ségrégation urbaine, lutte contre la gentrification, réquisitions de logements vides… Ce 1er avril, à l’occasion de la journée européenne d’actions pour le droit au logement, mobilisons nous !

1) Etat des lieux du logement.

La trêve hivernale se terminera le 31 mars dans un contexte plus difficile que jamais. L’inflation et la hausse du prix de l’énergie se conjuguent à celle des loyers et font craindre à de nombreux·ses locataires la perte de leur logement. Dans cette perspective 13 manifestations dans 12 villes sont organisées pour réclamer un logement digne pour toutes et tous.

2) La loi Kasbarian

Alors que l’Insee comptait en 2023 trois millions de logements inoccupés (soit une hausse de plus de 60 % depuis 1990), la loi Kasbarian-Bergé a été adoptée en juillet 2023 dans une dynamique de criminalisation de la pauvreté. Cette loi « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite » vise en faite à considérer les locataires comme des délinquant·es : accélération des procédures d’expulsion pour loyer impayé, triplement des sanctions encourues par les squateur·ices et création d’un délit punissant « la propagande ou la publicité en faveur de méthodes encourageant la violation de domicile ». En plus de l’exploitation au travail, les travailleurs et travailleuses se prennent la violence capitaliste jusqu’à dans leur logement et particulièrement pour les habitant·es des quartiers populaire dont la vie est de plus en plus sacrifiée aux bénéfices des marchand·es de sommeil et des spéculateur·ices. En ayant nommé Guillaume Kasbarian – porteur de cette loi « antisquat » – ministre du Logement en début d’année, le gouvernement dont la moitié sont millionnaires montre à nouveau son mépris pour les classes populaires.

3) Le logement du point de vue de l’UCL ou des communistes libertaire

Nous promouvons l’action directe des premièr·es concerné·es pour remettre en cause la propriété privée et le marché capitaliste du logement. Préalable nécessaire à la construction d’un service publique socialisé du logement. C’est pourquoi nous soutenons l’action des collectifs et associations de lutte contre le mal logement comme le DAL.

Nous considérons que la lutte pour l’amélioration immédiate des conditions de vie pourra amener à cette rupture. C’est pourquoi nous revendiquons :

 Le blocage des loyers.

 La réquisition des logements laissés vides à des fins spéculatives.

 Une taxe dissuasive sur les mètres carrés inoccupés.

 Le respect du SRU qui impose un seuil minimal de logement sociaux aux communes qui restent encore largement non suivi.

 L’isolation du bati afin de minimiser la facture énergétique des locataires et des normes environnementales élevées.

 L’accès aux logements sociaux pour les personnes sans papiers.

 Pas d’expulsion des bidonvilles sans relogement social durable prenant en compte les situations familiales.

 Un contrôle renforcé pour détecter et sanctionner les marchands de sommeil.

 Une réelle politique d’accompagnement renforcée pour les personnes sans-abris afin de ne laisser personnes à la rue.

 Une augmentation des capacités des hébergements d’urgence, pour les sans-abris avec ou sans-papiers, mais également pour les femmes victimes de violences conjugales.

 Un sans abri sur quatre en France est passé par l’ASE. Il faut plus de moyen pour la protection de l’enfance, un toit et un revenu pour chaque jeune autonome.

Soyons dans la rue le premier avril pour le droit à un logement digne pour toutes et tous !

Gaza : Le massacre continue, la mobilisation aussi

Bientôt 6 mois de massacres de masse à Gaza ! Alors que Netanyahou tente d’élargir le conflit et s’apprête à bombarder Rafah, la solidarité en France fait face à une répression politique inédite. Il s’agit de ne pas lâcher prise.

Plus de 30 000 morts, très probablement plus, un territoire en ruine, des risques de maladie et de famine, des blessé·es et des mutilé·es en masse dans une situation de manque de soin. S’y ajoutent les menaces de retrait de subventions qui pèsent sur l’UNRWA, principal organisme d’aide aux réfugiés et au peuple palestinien.

Alors que le risque de génocide est confirmé depuis novembre, appuyé désormais par la plainte de l’Afrique du Sud, que les violences et meurtres de la part de colons se multiplient en Cisjordanie, il n’est plus contestable que nous assistons à des crimes contre l’humanité, visant la destruction totale de la société gazaouie, dans la continuité du projet colonial du gouvernement israëlien. Israël effectue maintenant des tirs sur le Liban avec la complicité des USA, qui de leur côté effectuent des tirs au Yémen et en Irak.

En effet, Netanyahou, aujourd’hui sur un siège éjectable, fait le pari d’une déflagration généralisée dans la région par des provocations multiples, seul moyen pour lui que le soutien occidental ne vacille pas face à la montée des contestations mondiales.

Une mobilisation qui gagne

De son côté la France, si elle hausse discrètement la voix par moment, continue de fournir des satellites et de vendre des armes à l’état d’Israël et se retrouve complice de crime contre l’humanité ! Dans le monde, plusieurs mobilisations de blocage des dépôts d’armes ont eu lieu. Pas encore en France.

La campagne Stop Arming Israël France s’est récemment créée dans ce but.

La répression et les intimidations des soutiens à la Palestine ont pris des proportions inédites en France de la part de l’Etat [1] comme de la société civile [2]. Le consensus pro-israélien se durcit, ébranlé par les mobilisations qui se maintiennent dans les rues depuis octobre.

Cette ambiance maccarthyste traverse la gauche comme le prouve l’interdiction par la mairie de Paris de réunions publiques avec Judith Butler organisées par le collectif juif décolonial Tsedek, attaqué pour son antisionisme assumé.

Pour autant, les actions et campagnes initiées par différents collectifs et la campagne BDS [3] mobilisent largement ; plusieurs actions et collectifs se créent dans les quartiers populaires. Y entraîner de plus en plus de secteurs syndicaux et du monde du travail doit être un objectif pour les révolutionnaires dans les mois à venir.

Malgré l’ampleur du massacre, la résistance palestinienne à Gaza, qui regroupe toutes les composantes politique palestiniennes, n’est en rien défaite et fait subir des pertes importantes aux israéliens. La mobilisation internationale ne faiblit pas notamment aux États-Unis, et l’occident est définitivement décrédibilisé par ses deux poids deux mesures.

La solidarité internationale ici est un front de lutte pour couper les cordons ombilicaux de la colonisation  ! Il s’agit de la renforcer en France en menant diverses batailles idéologiques, politiques et antiracistes. Parmi elles, attaquons l’idée qui fait consensus en France et légitime le soutien à Israël depuis des années : remettons en cause la «  guerre contre le terrorisme  »  !

[1] « 7 octobre : Aurore Bergé menace de couper les subventions aux associations féministes », L’Humanité, 12 février 2024.

[2] « Guerre Israël-Gaza : la juriste franco-palestinienne Rima Hassan prise pour cible par l’animateur Arthur », L’Humanité, 5 février 2024.

[3] « Boycott, désinvestissement et sanctions pour stopper l’apartheid israélien », Unioncommunistelibertaire.org

Fourgons de solidarité avec la Grèce : Dons jusqu’au 22 mars

Suite à la venue de Yannis et Maud Youlountas le 12 mars au Bazarnaom pour présenter leur dernier film documentaire « Nous n’avons pas peur des runes »sur les luttes sociales en Grèce, il a été acté de prolonger la collecte de matériel pour le prochain convoi de solidarité avec des lieux autogérés en Grèce.


La collecte se poursuit donc jusqu’au vendredi 22 mars au Bazarnaom (35 cours Caffarelli à Caen, sur la presqu’île), de 9H à 18H.


Un véhicule partira de Caen pour participer au convoi.

Un grand merci aux camarades qui ont organisé la soirée-projection !

Nous avons récolté 100 euros pour l’occasion qui ont été donné pour le convoi de solidarité, encore merci !

Palestine : le génocide continue, un cessez-le-feu reste vital

En cinq mois plus de 30 000 personnes ont été tuées, dont la moitié sont des enfants. Ce nombre étant probablement bien en-deçà de la réalité, les corps ne pouvant pas tous être sortis des décombres. Il faut stopper l’État d’Israël dans sa folie meurtrière, son régime colonial et d’apartheid.

Israël bombarde désormais intensivement la ville de Rafah dans le sud de Gaza – où Israël avait demandé à la population du nord de Gaza de se regrouper. Plus de 1,5 millions de personnes parqués sans aucune issue de secours. De son coté, l’Égypte construit dans le désert une vaste prison pour quelques milliers de réfugié.es. Humanitarisme en trompe-l’oeil. Les bombardements sur le Sud-Liban continuent tandis que des missiles frappent la Syrie.

Une famine méthodiquement organisée

Les palestiniens sont en proie à une famine organisée méthodiquement par Israël. Des centaines de camions humanitaires attendent l’autorisation pour rentrer dans Gaza mais sont bloqués par des soldats ou même des civils israéliens. Jeudi 29 février, une centaine de personnes ont été assassinés par Tsahal lorsqu’elles cherchaient à se ravitailler. La famine tue chaque jour les blessés, les plus fragiles, les bébés.

Les photos ignobles des soldats israéliens

Sûrs de leur impunité des soldats israéliens envoient des photos de tortures, d’humiliations, jouant avec des jouets d’enfants, des vêtements de femmes. L’armée « la plus morale du monde » en action ! Parmi eux, 4 000 franco-israéliens, impliqués dans des crimes de guerres sans être inquiétés par la justice française. Si la France a pris des mesures contre quelques colons criminels de Cisjordanie où plus de 600 morts sont déjà à déplorer, elle continue de fermer les yeux sur l’implantation de 26 nouvelles colonies et les violences quotidiennes pour chasser les palestiniens de leurs terres.

Les pays occidentaux complices

Les pays occidentaux et au premier plan les Etats-Unis qui ont pavé la voie de la colonisation sioniste en Palestine ferment les yeux. Bien plus que ça, ils financent directement la mort de dizaines de milliers de palestinien·nes. En poursuivant les livraisons d’armes à Israel, en dépit de la recommandation de la CIJ, Macron a du sang sur les mains.

En Allemagne, en Italie, en Angleterre comme en France la criminalisation du mouvement de soutien à la Palestine est historique : interdictions de manifestations, condamnations avec amendes et prison au prétexte de soutien au « terrorisme ». L’UNRWA, organisme de l’ONU en faveur des palestiniens expulsés de leurs maisons, voit ses financements bloqués au moment le plus critique suite à des accusations non prouvées lancées par Israël.

Imposons le cessez-le-feu

Imposons le cessez-le-feu par un mouvement anti-impérialiste fort. Imposons au gouvernement la libération de George Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais pro-palestinien maintenu en détention en France depuis plus de 40 ans en dépit du fait qu’il soit libérable depuis 1999. Refusons d’être complices d’un nettoyage ethnique et d’un génocide.

La bataille politique doit être menée y compris dans notre camp politique et dans le mouvement social, où la solidarité a parfois du mal à s’exprimer activement. Les racines de cette guerre se trouvent dans une idéologie et un mouvement politique, le sionisme, qui est un projet colonial accompagné de ses habituels crimes militaires. Anticolonialistes, nous sommes antisionistes.

Restons vigilant.es face aux extrêmes droites qui surfent sur le climat d’islamophobie et d’antisémitisme actuel et contre toutes instrumentalisations du combat pour la Palestine à des fins racistes. Il n’est pas possible d’être contre le racisme là bas et et de le tolérer ici.

Nous appelons :

 A un cessez-le-feu immédiat, permanent et sans conditions  ;

 A l’entrée immédiate des convois humanitaires dans Gaza ;

 A la libération simultanée de tous les prisonniers israéliens et palestiniens ;

Nous soutenons et appelons à rejoindre :

 La campagne Boycott Désinvestissement Sanction (BDS) contre les entreprises finançant la politique génocidaire d’Israël ;

 La Campagne Stop Arming Israël et appelons les travailleurs à faire grève pour ne plus participer au génocide des palestiniens.

Palestine Vivra, Palestine Vaincra !

TOUS LES SAMEDIS 15h A L’APPEL DU COLLECTIF 14 SOLIDARITÉ AVEC LA PALESTINE dans lequel nous nous organisons !

8 mars 2024 – Face aux attaques du gouvernement, des droites et extrêmes droites : toutes en grève féministe!

Le 8 mars, c’est la journée internationale des luttes des femmes et, c’est une première, un appel intersyndical large à la grève ancre davantage les questions féministes dans les préoccupations syndicales.

Exploitées à la maison comme dans les entreprises, nous nous mettrons en grève ce 8 mars

Sous payés, déconsidérés, précarisés, et à forte pénibilité (souvent peu reconnue) nos métiers sont pourtant essentiels à la société. Les faibles salaires pénalisent d’autant plus qu’ils entraînent un fort décalage au moment de la retraite, aggravé par la réforme des retraites de 2023. La pauvreté touche en particulier celles d’entre nous qui sont sans-papières, trans, racisées, mères solos, handicapées, lesbiennes bies et intersexes… Elle nous rend plus dépendantes d’un père, d’un mari, d’un patron harceleur, agresseur, tueur. L’égalité salariale et la revalorisation des secteurs dits féminisés sont des urgences féministes.

L’exploitation ne s’arrête pas à la porte de la maison. Le travail reproductif pèse lourd sur nos épaules : tâches domestiques et activités de care sont autant de travail nécessaire au fonctionnement de la société, entraînant charge mentale et éloignement de la sphère publique et ce au profit des hommes, des patrons et de l’État. Par la grève, montrons que le monde ne tourne pas sans nous !

Siamo tutte antifasciste

Nous vivons en ce moment une période réactionnaire, où fascisme et racisme pullulent. La Loi Immigration dont les conséquences seront terribles pour les populations immigrées et particulièrement les femmes en est l’exemple parfait. Les idées masculinistes restent fortement implantées voire augmentent chez les plus jeunes. Les attaques contre les femmes de Mayotte (fermeture des maternités, politique de stérilisation, suppression du droit du sol, etc.) vont de pair avec la promotion au plus haut de l’État du modèle hétéronormatif.

À travers l’emploi du terme « ré-armement démographique », Macron a renvoyé les femmes à leur fonction reproductrice mais pas seulement : le gouvernement énonce entre les lignes qu’il faut à la fois limiter l’immigration et soutenir la reproduction des femmes blanches et des familles hétérosexuelles françaises. Ces offensives réactionnaires visent également toutes celles qui dérogent au modèle patriarcal : trans, lesbiennes… Chaque attaque contre l’une d’entre nous est une attaque contre nous toutes. Notre défense est solidaire et collective.


Contre toutes les guerres

Viols, destruction des systèmes de santé, déplacements forcés, etc., les femmes et les enfants sont les premières victimes des guerres. Que ce soient les Palestiniennes sous les bombes israéliennes, les Iraniennes contre la dictature ou les femmes du Rojava pour une société révolutionnaire, ici ou ailleurs, nous luttons pour la vie et la liberté. Nous dénonçons tous les crimes de guerre, les viols de guerre quels que soient les bourreaux. Les combats des unes nourrissent ceux des autres.

Nous militons pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la libération des centaines d’otages israélien·nes et de tous.tes les Palestinien.nes détenu.es illégalement et torturé.es dans les prisons israéliennes. Notre sororité traverse les frontières.

Notre féminisme est libertaire, notre lutte est antifasciste, internationaliste et anticapitaliste

Comme les féministes argentines en lutte, nous disons : « Nous faisons grève. Nous mettons en pratique le monde dans lequel nous désirons vivre. »

Nos revendications immédiates :

  • L’égalité salariale ; contre les 28,5 % de salaires en moins qu’on nous impose et nos pensions inférieures de 40% à celles des hommes ;
  • le partage du temps de travail par sa baisse généralisée ;
  • le financement à la hauteur nécessaire et pérenne des centres de planning familiaux et des associations de soutien aux femmes victimes de violences ;
  • l’avortement accessible, libre et gratuit ainsi que la PMA pour toutes ;
  • l’accès aux parcours de transition libre, gratuit et inconditionnel ;
  • la régularisation de toutes.

Retrouvez ici l’appel unitaire à la grève féministe dont l’UCL est signataire.

Mardi 12 mars : Projection du film « Nous n’avons pas peur des ruines ».

Mardi 12 mars, Yannis Youlountas sera présent au Bazarnaom (35, cours Caffarelli , 14000 Caen, France), pour la présentation de son nouveau film, Nous n’avons pas peur des ruines. L’occasion de revenir sur les luttes des habitant·es du quartier d’Exarcheia à Athènes, contre la droite dure de Mitsotakis qui, arrivée au pouvoir en Grèce en 2019 promettait d’en finir avec le quartiers des « antiautoritaires ». Yannis Youlountas filme la lutte, ses actrices et acteurs, toujours rebelles et solidaires. Nous y tiendrons une table de presse avec d’autres collectifs et associations !

Concert / Projection / Débat

🇬🇷 𝗢𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲́ 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 𝗔𝗡𝗘𝗣𝗢𝗦 (𝗔𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗼𝗹𝗶𝗱𝗮𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗚𝗿𝗲̀𝗰𝗲)

Depuis 2009, le collectif artistique et solidaire 𝗔𝗡𝗘𝗣𝗢𝗦 , basé dans le Tarn, les Bouches-du-Rhône et à Athènes, mène des centaines d’actions en Grèce en partenariat avec une quarantaine de collectifs du mouvement social qui s’organisent face à l’austérité : dispensaires médicaux autogérés gratuits, entraide contre les expulsions, cuisines solidaires gratuites, centres sociaux autogérés, hébergements et actions de soutiens aux exilé-es… Un des points d’orgue est la mise en place d’un convoi solidaire chaque année (plusieurs dizaines de camions) rejoignant la Grèce avec des denrées alimentaires, des produits d’hygiène ou pour bébé…

🇬🇷 Au programme de cette soirée :

🎻𝐀𝐦𝐚𝐧 𝐃𝐡𝐢𝐨
𝑀𝑢𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝐺𝑟𝑒̀𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑑’𝐴𝑠𝑖𝑒 𝑀𝑖𝑛𝑒𝑢𝑟𝑒

🎬 Projection de  » 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐧’𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐮𝐢𝐧𝐞𝐬 « 
𝐹𝑖𝑙𝑚 𝑑𝑒 𝑌𝑎𝑛𝑛𝑖𝑠 𝑌𝑜𝑢𝑙𝑜𝑢𝑛𝑡𝑎𝑠

+ 𝒅’𝒊𝒏𝒇𝒐𝒔 :
Le Blog de Yannis Youlountas : http://blogyy.net/
FB : https://www.facebook.com/yyoulountas
Sur le film : paspeurdesruines.net/

Réservation vivement recommandée, le nombre de place est limitée : https://www.helloasso.com/associations/le-bazarnaom/evenements/12-03-l-nous-n-avons-pas-peur-des-ruines

Participer à la solidarité

Si vous voulez soutenir nos initiatives solidaires autogérées en Grèce, trois possibilités s’offrent à vous :

  • Par virement : IBAN de ANEPOS : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730 BIC : PSSTFRPPTOU Merci de mentionner en objet du virement : Action Solidarité Grèce
  • Par chèque à l’ordre de ANEPOS, à envoyer à : ANEPOS Action Solidarité Grèce 6 allée Hernando 13500 Martigues

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